« Allô, bonjour Madame, je m’appelle XY et je représente l’entreprise Z. Je me permets de vous contacter car j’ai noté que vous étiez inscrite dans notre registre client. Nous vous proposons… »

Si ce discours vous paraît familier, c’est parce qu’il correspond au script basique employé lors des démarchages téléphoniques. Ces appels provenant d’entreprises ont pour but de vendre des produits ou des services.

Est-ce que ces appels sont autorisés ?

En Suisse, ces pratiques sont autorisées sous certaines conditions inscrites notamment dans la Loi fédérale contre la concurrence déloyale (LCD). Ces appels peuvent néanmoins être source de désagrément et/ou d’anxiété.

Comment faire pour éviter les appels des sociétés de démarchage ?

Il existe certains moyens pour éviter ces téléphones :

Qu’est-ce qu’une escroquerie téléphonique ?

Les appels téléphoniques sont à différencier des escroqueries téléphoniques qui, dans tous les cas, constituent des infractions. Dans ces dernières, les criminelles et criminels utilisent le téléphone comme un moyen de mener une escroquerie. Il fournit une opportunité car il permet de tromper la victime en se faisant passer pour quelqu’un d’autre.

Quelles sont les techniques utilisées par les escrocs ?

La falsification

Tout d’abord, sachez qu’un numéro de téléphone peut être falsifié. Il est même possible de copier un numéro de téléphone, cela s’appelle du spoofing téléphonique. Ce n’est donc pas parce qu’il correspond à un numéro officiel que le téléphone est bien émis par cette instance. Il est également possible de faire croire que l’appel est passé depuis la Suisse, alors qu’il provient en réalité de l’étranger.

Le mensonge

L’escroc peut également mentir sur son identité. Elle ou il peut gagner votre confiance en prétendant être une ou un membre de la famille éloignée, une ou un membre du corps médical, une avocate ou un avocat, une policière ou un policier ou une ou un membre de toute autre autorité.

L’urgence et la pression

Il est courant que l’escroc ajoute une notion d’urgence dans l’appel pour que la victime, alors sous le coup de l’émotion, s’empresse d’effectuer des virements bancaires ou de remettre de l’argent en main propre. Il se peut que l’escroc vous annonce, par exemple, que votre fils est en garde à vue, que votre fille est sur le point de se faire opérer et que, bien sûr, l’amélioration de ces situations nécessite de l’argent.

À quoi peut ressembler une escroquerie téléphonique ?

Les escrocs peuvent, par exemple, vous contacter en invoquant un problème technique qu’elles et ils peuvent régler puisqu’elles et ils prétendent être des employées et des employés de banque ou de centre d’assistance informatique. Ces criminelles et criminels cherchent à collecter vos données confidentielles afin de les utiliser. Pour ce faire, elles et ils vous demandent d’entrer vos données dans un site piraté ou de télécharger un logiciel qui leur permettra de prendre le contrôle de votre appareil (téléphone ou ordinateur). Avec ces données volées, les escrocs peuvent avoir accès à vos comptes bancaires et donc dépenser votre argent.

Comment se prémunir contre ces escroqueries ?

Pour se protéger de ces escroqueries, apprenez à les reconnaître. Prêtez donc attention à ces points :

@ecop.francois Le démarchage téléphonique, c’est pénible mais on peut agir #policecantonalevaudoise #ecopfrancois ♬ snowfall – Øneheart & reidenshi
@ecop.francois Attention !! Un mix entre faux policier et faux support technique #ecopfrancois #policecantonalevaudoise ♬ son original – eCop Francois 🇨🇭

Source :

Allô… c’est l’escroc ! – Prévention Suisse de la Criminalité (PSC)

Qu’est-ce que le squat ?

Le terme « squat » fait référence à l’occupation d’un lieu par des personnes pendant une certaine période, sans que les propriétaires les aient autorisées à entrer.

Qui sont les personnes qui squattent et pourquoi ?

Il existe plusieurs profils de personnes qui squattent. Les motivations qui les poussent à s’installer dans le bien d’autrui sont diverses. Il peut par exemple s’agir de personnes se trouvant en situation de grande précarité. Parfois, le squat est une manière d’exprimer son opposition au système.

Comment protéger mon bien ?

Protégez votre bien inoccupé durant une période déterminée, en :

Lorsque vous laissez votre bien inoccupé durant une période indéterminée, nous vous conseillons de :

Que faire si mon bien est squatté ?

Appelez la police au 117.

Le processus pour prononcer une expulsion prend un certain temps. Il faut ouvrir une procédure judiciaire au titre de l’article 926 du Code civil qui aboutira à une décision d’expulsion par la ou le juge. Cette procédure est à établir auprès de la justice de paix ou du tribunal d’arrondissement de votre région.

Les personnes qui squattent se rendent coupables de violation de domicile au sens de l’article 186 du Code pénal. Si des dégâts sont constatés, elles sont également coupables de dommages à la propriété selon l’article 144 du Code pénal. Vous pouvez donc déposer une plainte pénale. Elle permettra d’ouvrir une enquête pénale qui pourrait conduire à une condamnation mais non à une expulsion. Cette procédure est à établir auprès du poste de gendarmerie ou de police de votre région ou directement auprès du Ministère public.

Les violences dans le couple désignent les violences commises entre partenaires ou ex-partenaires. Il s’agit donc d’une forme particulière de violence domestique. Ce type de violence peut se produire dans des couples hétérosexuels et homosexuels et à tout âge.

Qui sont les victimes ?

Selon la Statistique policière de la criminalité, en Suisse en 2023, 6993 femmes et 2750 hommes ont été victimes de violence domestique.

47.4% des cas de violences domestiques surviennent entre partenaires, 26% entre ex-partenaires et 16.7% entre parents et enfants. Finalement, 9.8% des cas concernent d’autres liens de parenté.

Répartition dans le canton de Vaud pour l’année 2023 des victimes et des auteures et auteurs selon leur sexe et le type de relation qu’elles et ils entretenaient :

Quelles sont les caractéristiques d’une relation saine ?

Quels comportements ne devrais-je pas accepter au sein de mon couple ?

Si vous identifiez certains de ces « red flags » ou signaux d’alarme, dites stop. Ces comportements peuvent annoncer de futures violences. La majorité des victimes de violences physiques, psychologiques et sexuelles rapportent avoir d’abord subi les comportements listés.

Et, même si ces comportements ne mènent pas à d’autres types de violence, ils visent à exercer une emprise sur vous. Vous risquez alors de perdre progressivement la confiance et l’estime de vous-même, il est donc primordial de les identifier.

Nous vous invitons à consulter plus spécifiquement le site internet amoureux.se si vous êtes jeune. Pour les personnes âgées, le site vieillessesansviolence.ch vous est dédié.

Vidéo issue de la campagne amoureux.se
Vidéo issus de la campagne nationale Vieillesse sans violence

Quels comportements de l’autre indiquent que je suis en danger ?

Que faire si je me sens en danger ?

Appelez la police au 117
Appelez l’ambulance au 144 si vous êtes blessée ou blessé

Que faire si je suis témoin ?

Votre aide est précieuse. Les victimes de violences dans le couple ne sollicitent pas ou peu d’aide en raison de leur situation complexe.

Consultez Je veux aider une personne qui subit de la violence (malleyprairie.ch).

Vers qui puis-je me tourner pour obtenir de l’aide et des conseils ?

Consultation si je suis victime :

Violencequefaire
Vieillessesansviolence (spécifiquement pour les personnes âgées)
Pro juventute (spécifiquement pour les jeunes) : tél. 147
Ciao (spécifiquement pour les jeunes)
La Main tendue : tél. 143

Consultation et hébergement pour les victimes :

Centre d’accueil MalleyPrairie

Écoute et orientation pour les victimes :

Centre LAVI de votre région
Centre d’accueil MalleyPrairie

Consultation et aide pour les auteures et auteurs :

Violencequefaire.ch
Centre de prévention de l’Ale (spécifiquement pour les personnes majeures) : tél. 021 321 24 00

Aide et conseils pour les couples :

Problemedecouple.ch

Ressources : 

Consultez le document Violence conjugale que faire ? crée par le Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes (BEFH) et Stop violence domestique.

Contactez Violence que faire qui propose des informations importantes ainsi que des offres de soutien dans le domaine des violences survenant dans un couple.

Télécharger la brochure Qui frappe part ! du Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes (BEFH)

Télécharger la brochure Péril en la demeure de Prévention Suisse de la Criminalité (PSC).

Remplissez le quiz Jusqu’où aller par amour ? proposé par Ciao.ch

Vous pouvez télécharger les dépliants Quand la violence explose à la maison ici et ici destinés aux enfants.

Sources : 

Chiffres de la violence domestique en Suisse – Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes (BFEG)

Les chiffres de la violence domestique – Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes (BEFH)

Amoureux·se – État de Vaud

La violence chez les personnes âgées – Vieillesse sans violence

Les chiffres de la violence domestique : années 2015 à 2023 – Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes (BEFH)

Statistique policière de la criminalité (SPC) : rapport annuel 2023 des infractions enregistrées par la police – Office fédéral des statistiques (OFS)

Les professionnelles et professionnels du sexe ne sont pas forcément consentants. Ces personnes non-consentantes peuvent être des victimes du trafic d’êtres humains et vous pouvez les aider.

Qui sont les victimes de la prostitution forcée ?

Le phénomène de la prostitution forcée touche pour la grande majorité des femmes d’origine étrangère, mais il peut aussi concerner des hommes ou des personnes transgenres.

Comment les victimes arrivent-elles en Suisse ?

Les victimes, souvent originaires d’Asie du Sud ou du Sud-Est, d’Europe centrale ou de l’ex-URSS peuvent arriver en Suisse par :

Pourquoi les victimes sont-elles sexuellement exploitées ?

Une fois arrivées en Suisse, les victimes se font confisquer leur passeport et séquestrer par leur proxénète. Elles vivent alors dans un climat d’emprise. Le plus souvent, on leur dit qu’elles doivent travailler pour payer leur dette (leur venue en Suisse) et qu’ensuite elles seront libérées.

Sous surveillance étroite, elles subissent des violences physiques et sexuelles ainsi que de l’intimidation (y compris contre leurs familles restées au pays).

Les proxénètes peuvent aussi user de drogues ou de médicaments pour les garder sous leur emprise.

Comment expliquer le fait que les victimes ne dénoncent que rarement leur situation ?

Sans-papiers, paralysées par la peur et les menaces, les victimes ne sont donc que très peu à rechercher de l’aide et encore moins à vouloir le faire auprès de la police.

Dans ce contexte, la clientèle est très importante pour détecter les cas de prostitution forcée. Elle représente souvent le seul moyen de contact avec le monde extérieur pour ces victimes…

Pourquoi les clientes et clients sont-ils importants ?

La nature opaque du milieu des travailleuses et travailleurs du sexe fait que les cas de prostitution forcée peinent à remonter jusqu’aux autorités. Les clientes et clients jouent donc un rôle crucial dans la dénonciation.

Comment déceler de la prostitution forcée ?

Prêtez attention aux signes physiques, psychiques et aux discours.

Signes physiques :

Signes psychiques :

Discours :

Certaines phrases ou des éléments de langage doivent éveiller vos soupçons :

Suivez votre intuition ! Si, même sans ces signes, vous pensez qu’une personne est forcée à se prostituer, alertez les autorités compétentes. Dites-vous qu’il vaut mieux alerter les autorités pour rien, plutôt que de regretter de ne pas l’avoir fait !

Je pense reconnaître un cas de prostitution forcée, que dois-je faire ?

Attention au recrutement sur les réseaux sociaux !

Il peut arriver que certaines personnes prennent contact avec des jeunes femmes via les réseaux sociaux, pour recruter des escort girls. Bien sûr, elles ne se présentent jamais comme recruteuses pour des agences d’escorting, mais c’est bien ce dont il s’agit. C’est souvent une « recruteuse » qui approche des jeunes filles, parfois en sachant que celles-ci sont mineures, et leur propose un travail pour payer leurs études et/ou se faire un peu d’argent de poche.

L’offre d’emploi est alléchante : il s’agit d’un poste « d’hôtesse VIP » avec un gros salaire et qui demande peu de temps par semaine. Elle promet aussi de nombreuses opportunités pour démarrer une carrière de mannequin et se faire des contacts dans le milieu de la mode, de quoi faire rêver les jeunes filles à qui elle s’adresse !

Pourtant, en creusant, il s’agit bel et bien d’un job d’escort girl et d’un recrutement dangereux, qui pourrait amener des jeunes filles à se faire agresser et/ou embrigader par des proxénètes.

Ressources :

Traite des êtres humains – Office fédérale de la police (fedpol)

Traite des être humain – Prévention Suisse de la Criminalité (PSC)

Campagne de prévention – Prévention Suisse de la Criminalité (PSC)

Comment définir la radicalisation et l’extrémisme violent ?

La radicalisation est le processus au cours duquel une personne adopte progressivement des points de vue extrêmes en matière politique, sociale ou religieuse.

Cela peut mener à l’utilisation de la violence extrême pour réaliser ses objectifs.

Ce processus est complexe, imprévisible et influencé par des facteurs individuels, collectifs, sociaux ou psychologiques. C’est aussi le résultat de l’interaction entre un parcours personnel et un ensemble de croyances qui justifient l’usage de la violence. Les réseaux sociaux, tant réels que virtuels, peuvent également influencer ce processus. Il est difficile de déterminer avec précision les raisons de l’intérêt d’une personne pour les mouvements radicaux car il n’existe pas de profil type.

Les groupes menant des activités extrémistes violentes rejettent les principes de la démocratie et de l’État de droit. Ils commettent ou soutiennent des actes de violence pour atteindre leurs objectifs.

À qui adresser mes questions ou mes inquiétudes ?

Dans le cadre du dispositif vaudois de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent, un numéro de téléphone et un formulaire de contact sont mis à disposition pour répondre aux questions et aux inquiétudes de la population vaudoise.

Ainsi, le numéro de téléphone gratuit 0800 88 44 00 permet de signaler des situations préoccupantes et de poser des questions. La ligne téléphonique est gérée par des collaboratrices et des collaborateurs spécialement formés de la Centrale d’engagement et de transmission (CET) de la Police cantonale vaudoise.

Un formulaire de contact est aussi accessible sur le site internet de l’Etat de Vaud. Vos demandes et vos coordonnées sont confidentielles.

Quelles sont les autres mesures du dispositif vaudois ?

Un groupe pluridisciplinaire, dirigé par la préfète ou le préfet du district de Lausanne, gère et suit des personnes engagées dans un processus de radicalisation. Ce groupe collabore avec des partenaires externes pour aider ces individus à se désengager et à se réinsérer dans la société.

Ce dispositif s’inscrit dans une politique publique visant à prévenir la rupture familiale, scolaire ou professionnelle et à maintenir le lien avec celles et ceux susceptibles de s’orienter vers l’extrémisme.

Quelle est la politique nationale ?

Le dispositif vaudois s’inscrit dans le cadre des mesures recommandées par le Plan d’action national de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent.

Ressources :

Vous pouvez consulter le site pole-rhizome.ch. Cette organisation propose des informations, des conseils et des accompagnements pour le cadre privé ou professionnel.

Vous trouverez ici les listes des contacts à disposition par canton.

La Confédération met également à disposition un document consignant diverses sources utiles pour des informations complémentaires.

Ressources pour les professionnelles et professionnels :

Les professionnelles et professionnels peuvent consulter ces ressources :

Discours de prévention de la radicalisation sur internet – Jeunes et médias

contre-la-radicalisation.ch

Sources :

Radicalisation et extrémisme violent – Etat de Vaud

Prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent – Réseau national de sécurité (RNS)

Le dispositif de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent est opérationnel – Les communes sont concernées – Actualités – Canton Communes (vd.ch)

Les lois, les coutumes et la culture diffèrent selon les pays, alors l’installation dans un nouveau pays n’est pas forcément facile. Pour que les choses se passent au mieux, il est important de connaître les lois et le travail de police en Suisse.

À quoi servent les lois ?

Les lois sont là pour nous protéger. Elles nous disent ce qui est permis, ce qui est interdit de faire et parfois ce que nous sommes obligés de faire. Le but des lois est que tout le monde vive en paix et puisse vivre sans avoir peur.

Les lois attribuent des devoirs et des droits à chaque citoyenne et citoyen et punissent les personnes qui s’en prennent aux droits de quelqu’un d’autre.

Quels sont les principes de base à respecter en Suisse ?

Quel est le rôle de la police ?

La police est là pour nous protéger puisque son travail est de faire respecter les lois. Elle fait en sorte que personne ne nous fasse de mal ou ne s’en prenne à ce que nous possédons. La police vient aussi en aide si nous sommes victimes.

Pour faire son travail, il peut arriver que la police vous demande vos papiers d’identité :

Il est aussi important de savoir que ce n’est pas la police qui punit quand on ne respecte pas la loi. Ces sont les juges qui appliquent les lois et décident des punitions en cas d’infraction.

Qu’est-ce qu’une infraction ?

On parle d’infraction dès que l’on fait quelque chose qui est interdit par la loi. Toutes les infractions sont donc punies par la loi. Voici des exemples d’infractions :

1. Harcèlement sexuel

Le harcèlement sexuel réunit tous les comportements importuns, donc non souhaités, comme des paroles, actes ou gestes de caractère sexuel ou fondés sur le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou l’expression de genre qui portent atteinte à la dignité d’une personne.

La loi protège les victimes de harcèlement sexuel. Demandez de l’aide si quelqu’un vous harcèle.

2. Violences

Notre société ne tolère ni la violence physique, ni la violence verbale. Vous ne devez pas frapper, injurier ou menacer d’autres personnes.

Vous n’avez pas non plus le droit de cracher sur quelqu’un.

3. Violences domestiques

Les violences psychologiques, physiques, économiques, sociales et sexuelles sont interdites. Vous ne pouvez pas frapper, insulter, priver de son argent votre partenaire, vos enfants ou vos parents. Vous ne pouvez pas forcer votre partenaire à avoir des relations sexuelles.

Si vous êtes victime, consultez la brochure Que faire ? Aide en cas de violence de la police cantonale bernoise. Elle est disponible en français, allemand, anglais, arabe, farsi, kurmanci, somali, tamil, tigrinya et en ukrainien.

Une brochure sur le mariage forcé élaborée par le canton de Lucerne est disponible en serbe, albanais, anglais, allemand, français, arabe, tigrinya, somali, turc, tamil et en arabe.

4. Vol

La loi protège notre droit de posséder des choses. Personne n’a le droit de voler ce qui nous appartient et nous n’avons pas le droit de prendre ce qui ne nous appartient pas. Le vol, par exemple dans un magasin, est toujours puni par la loi.

5. Dommages à la propriété

Comme avec le vol, la loi protège les choses que nous possédons. Il est donc interdit de casser ou de détruire ce qui ne nous appartient pas, même si ces choses font partie de l’espace public.

6. Voyager sans titre de transport

Sans billet, pas de trajet en transports publics ! En Suisse, les transports publics sont payants. Les personnes qui voyagent sans billet doivent payer une amende.

7. Littering

Tout le monde préfère vivre dans des lieux propres. Jetez vos déchets à la poubelle ! Comme cela, vous aidez à garder la nature et les villes propres. Si vous n’éliminez pas correctement vos déchets, vous risquez une amende. Il y a aussi des villes qui punissent le fait de cracher par terre.

8. Tapage nocturne

En Suisse, tout le monde a le droit de se reposer la nuit. La musique forte, les travaux ou les conversations bruyantes dans la rue peuvent déranger les autres personnes. De 22h00 à 6h00, faites donc attention au bruit. Dans le cas contraire, vous risquez une amende.

Vous êtes victime ou témoin ?

Si vous avez été victime ou témoin d’une infraction :

Appelez la police au 117 (ou au 112). Elle est là pour vous 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 !

Numéros d’urgence :

Source :

Ensemble en sécurité en Suisse – Prévention suisse de la criminalité

La violence sexuelle envers les enfants peut prendre plusieurs formes et engendre souvent des conséquences sur le long terme. Dans cet article, nous discutons d’une façon générale des risques et des conseils de prévention d’abus sexuels sur enfants et nous vous invitons à lire notre autre article si vous cherchez des informations spécifiques pour protéger votre enfant des risques d’abus sexuels en ligne.

Qu’est-ce que la violence sexuelle sur les enfants ?

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la violence sexuelle sur les enfants se définit comme toute activité sexuelle à laquelle une ou un enfant ne peut pleinement consentir, soit en raison de son incapacité à la comprendre, de son manque de préparation au niveau de son développement, ou encore parce qu’elle ou il enfreint les lois ou les normes sociales en vigueur. Il est important de noter que cette forme de violence peut prendre diverses manifestations et n’implique pas forcément un contact direct entre l’agresseuse ou l’agresseur et la victime.

Qui sont les auteures et les auteurs d’abus sexuels sur les enfants ?

Contrairement à une idée répandue, les cas d’abus sexuels sur les enfants perpétrés par des personnes inconnues sont rares. La plupart du temps, l’abus est commis par une personne de confiance, telle qu’une ou un membre de la famille, une ou un ami proche, une ou un entraîneur de sport, la ou le responsable des loisirs des enfants ou même une personne du corps enseignant.

Il convient de souligner que, bien que de nombreuses agresseuses et agresseurs aient eux-mêmes été victimes par le passé, il est faux de penser que toutes les victimes commettent un abus à leur tour.

Il est également important de dissiper la croyance selon laquelle toute personne commettant un abus sur une ou un enfant est forcément pédophile. En réalité, les personnes qui commettent des abus sexuels sur des enfants sont appelés « pédocriminelles » ou « pédocriminels ».

Qu’est-ce que la pédophilie et comment peut-elle être traitée ?

La pédophilie se définit comme une attirance sexuelle d’une personne adulte ou adolescente envers des enfants, généralement prépubères ou au début de leur puberté. La pédophilie est également un diagnostic psychiatrique, ce qui signifie que ces individus peuvent recevoir de l’aide. Il est crucial de comprendre que cette attirance peut engendrer une grande souffrance, mais une thérapie et un accompagnement par une ou un spécialiste peuvent apprendre aux individus à vivre avec leurs fantasmes sans qu’ils empiètent sur leur vie quotidienne. De plus, la majorité des personnes ayant des tendances pédophiles ne passent pas à l’acte, mais restent au stade du fantasme tout au long de leur vie.

Quelles sont les conséquences pour les enfants victimes d’abus sexuels ?

Les abus sexuels ont de lourdes conséquences sur la vie des enfants. Ces conséquences peuvent également marquer leur vie d’adultes.  De plus, elles et ils ont souvent du mal à en parler et se sentent responsables de ce qui leur est arrivé. Par conséquent, il est impératif d’agir dans ce domaine, en mettant en place des mesures préventives à différents niveaux.

Comment prévenir au niveau des enfants, des jeunes, des parents et des professionnels ?

En matière de prévention, l’objectif est d’empêcher les actes sexuels sur les enfants en sensibilisant les potentielles victimes et leur entourage. Les actions visent donc les enfants, les jeunes, les parents et les personnes travaillant au contact des enfants et des jeunes. Par exemple, une action consiste à faire comprendre aux enfants et aux jeunes qu’ils ont le droit de dire « non » à certaines situations. Sachez également qu’il existe des formations pour adultes afin d’apprendre à reconnaître la violence sexuelle envers les enfants et les jeunes et à y réagir de manière appropriée.

Comment protéger mon enfant ?

Pour protéger votre enfant, il est essentiel de lui enseigner, dès son plus jeune âge et de manière adaptée à son développement :

Pour les jeunes enfants, il est possible d’utiliser la règle simple « on ne touche pas ici » pour expliquer les zones de leur corps qu’il ne faut pas toucher. Ce guide offre également des conseils sur la manière de réagir en cas d’abus et sur les personnes vers lesquelles se tourner pour obtenir de l’aide.

Que faire si je pense que mon enfant est victime ?

Comment prévenir les abus sexuels chez les auteures et auteurs potentiels ?

Un autre type de prévention s’adresse spécifiquement aux personnes qui ressentent une attirance sexuelle envers les enfants, mais qui ne sont jamais passées à l’acte. L’association « DIS NO », présente en Suisse romande, a pour but de prévenir la maltraitance et les abus envers les enfants. Cette association offre donc de l’aide aux adultes ou adolescentes et adolescents qui ressentent une attirance ou des fantasmes sexuels envers des enfants et qui n’ont jamais commis d’actes d’ordre sexuel sur une ou un enfant au sens de l’art. 187 du Code pénal. Le but de l’association est d’éviter des premiers passages à l’acte d’abus sexuels sur des enfants.

Malheureusement, les auteures et auteurs potentiels qui vont consulter d’elles ou d’eux-mêmes sont assez rares. Cela s’explique en partie par la forte stigmatisation qui touche les personnes ayant une attirance envers les enfants de la part de la population. Ces personnes ont donc tendance à s’isoler au lieu d’aller chercher de l’aide. Cette attitude empêche trop souvent de les détecter à temps et augmente le risque de passage à l’acte. Cette stigmatisation est donc néfaste pour toute la société.

Ressources :

Association Dis No

Protection de l’Enfance suisse

Sources :

Abus sexuels sur des enfants – Prévention Suisse de la Criminalité (PSC)

Violence à l’encontre des enfants – Organisation mondiale de la Santé (OMS)

Le harcèlement-intimidation entre élèves peut prendre la forme de moqueries, insultes, humiliations, rumeurs, chantages, menaces, rejet, isolement et violences physiques. Il cause de réelles souffrances, contrairement à l’idée qu’il s’agit simplement de blagues. La campagne « Not a Joke. » de Jeunes et Médias met l’accent sur la gravité de ce phénomène.

Qu’est-ce que le harcèlement-intimidation entre élèves ?

Le harcèlement-intimidation entre élèves implique des violences répétées, souvent perpétrées en groupe, contre une victime qui ne peut pas se défendre. Le groupe n’est pas uniforme, mais est uni par la peur et la pression à la conformité.

Quelles sont les caractéristiques principales du harcèlement et de l’intimidation entre élèves ?

  • C’est un phénomène de groupe.
  • Les actes d’intimidation se répètent.
  • Il y a un déséquilibre de pouvoir empêchant que la victime se défende.

Qu’est-ce que le cyberharcèlement entre élèves ?

Il consiste en une forme de harcèlement exercée à travers les médias numériques. L’enfant peut donc en être victime partout, à tout moment. Ces médias augmentent la possibilité de diffuser des moqueries et des insultes. Il est donc plus facile d’en devenir une ou un auteur. Tout cela fait que la victime perd rapidement le contrôle de son image. Le cyberharcèlement-intimidation entre élèves laisse des traces puisqu’il est commis en ligne, facilitant ainsi l’identification des auteures et auteurs.

Tous droits réservés : Luke Culhane, Dermot Culhane & Diarmuid Greene

Combien de jeunes sont concernées et concernés par ces phénomènes ?

Des études menées dans le canton de Vaud entre 2003 et 2017 révèlent que près de 5% des élèves de 15 ans admettent avoir été auteure ou auteur et que 10% subissent ces actes au moins une fois par semaine pendant l’année. Le taux de victimes diminue avec l’âge, mais touche encore 8% des jeunes de 18 ans. Il n’y a pas de profil type spécifique, n’importe qui peut donc être victime ou bien auteure ou auteur.

Que faire si mon enfant se fait harceler ?

Que votre enfant soit victime, auteure ou auteur ou alors témoin, veillez à :

Que faire si je suis victime d’harcèlement-intimidation entre élèves ?

En cas d’urgence, appeler le 143 (aide pour adultes par téléphone, tchat ou e-mail), le 147 (aide pour jeunes par téléphone, tchat, e-mail ou SMS) ou le 117 (police) !

Que faire si une copine ou un copain est victime de harcèlement-intimidation entre élèves ?

Comment gère-t-on les cas de harcèlement-intimidation entre élèves dans le canton de Vaud ?

L’école vaudoise combat le harcèlement-intimidation entre élèves avec la méthode de la préoccupation partagée (MPP). Cette méthode part du principe que le harcèlement-intimidation entre élèves ne provient pas d’une volonté de faire mal, mais de la pression du groupe. Il faut donc briser les dynamiques de groupe en discutant individuellement avec les élèves ayant un rôle à jouer. Elle vise donc à donner une chance aux élèves d’apprendre et de modifier leur comportement. La MPP ne veut pas blâmer pour éviter les représailles. La MPP s’applique aussi au cyberharcèlement s’il a démarré dans le cadre scolaire.

Ressources :

Vous pouvez télécharger Quand les violences se donnent un genre : enjeux et pratiques de management de Caroline Dayer. Cet article est paru dans le journal 3D – journal de la Fédération des associations des directeurs et directrices des établissements de formation officiels vaudois en 2020.

Harcèlement-intimidation et violences entre élèves – État de Vaud

Cyberharcèlement : agir de bon droit – Prévention suisse de la criminalité (PSC)

Une contrefaçon est une imitation d’un article protégé. En Suisse, il est interdit d’importer des contrefaçons. De plus, il est probable que cet achat soutienne le crime organisé et que vous mettiez en danger votre santé.

Que représente le marché de la contrefaçon ?

Pourquoi certaines personnes achètent-elles de la contrefaçon ?

Il existe plusieurs raisons pouvant expliquer pourquoi certaines personnes achètent de la contrefaçon comme le prix élevé de l’article original, le fait que l’original soit introuvable sur le marché ou encore la perception d’un bon rapport qualité-prix sur l’article contrefait.

Quels sont les risques pour les consommatrices et consommateurs et entreprises face à la contrefaçon ?

  • En achetant de la contrefaçon, vous soutenez le crime organisé et devenez complice.
  • Votre santé est mise en danger. Les contrefaçons ne remplissent pas les normes de sécurité. Les matériaux utilisés peuvent donc être nocifs.
  • Si vous tentez de faire amener un produit contrefait en Suisse, la douane le saisira et il est possible que le fabricant d’origine vous demande des frais de dédommagement.
  • La contrefaçon endommage la réputation des entreprises, diminue la demande pour les produits authentiques, et entraîne des coûts supplémentaires ainsi qu’une baisse de rentabilité.
  • Sachez que dans certains pays, posséder une contrefaçon est interdit. Soyez vigilante et vigilant lors de vos voyages.
@ecop.francois Réponse à @Julien_wtbr que se passerait-il si la douane suisse saisissez une contrefaçon? #policecantonalevaudoise #ecopfrancois #douane #customs #prevention #policeoftiktok ♬ stellar (Sped Up) – .diedlonely & énouement

Comment éviter d’acheter de la contrefaçon ?

Pour lutter contre la contrefaçon, adoptez ces mesures :

Que faire si j’ai acheté de la contrefaçon ?

  • Si vous le pouvez, annulez l’achat.
  • Signalez-le à la plateforme de vente. Vous pouvez également le signaler à la police ou à la marque qui fabrique l’original.
  • Ne le revendez pas et ne le renvoyez pas.

Ressources :

Vous pouvez retrouver davantage d’informations sur www.stop-piracy.ch.

Contrefaçons – Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF)

Les voleuses et voleurs ciblent souvent les bancomats. Restez vigilante et vigilant lors de vos retraits d’argent.

Pourquoi faut-il faire preuve de concentration au bancomat ?

Il est possible que des voleuses et voleurs cherchent à détourner votre attention pour voler votre carte bancaire et votre code, ou pour retirer de l’argent sans que vous le remarquiez.

Quelles sont les méthodes utilisées pour voler les cartes aux bancomats ?

Les voleuses et voleurs utilisent différentes méthodes. La plus courante consiste à observer votre code et à voler votre carte. Il se peut, par exemple, qu’une ou un complice détourne votre attention pendant qu’une voleuse ou un voleur commet le vol. Une autre technique est de vous faire croire que la machine a avalé votre carte, puis de vous inciter à entrer à nouveau votre code pour la débloquer. À ce moment, l’auteure ou l’auteur a déjà votre carte et essaie donc de récupérer votre code.

Comment les voleuses et voleurs dérobent-ils l’argent des bancomats ?

Certaines voleuses et voleurs volent directement votre argent pendant que vous utilisez le distributeur. La somme retirée est souvent de 1’000 CHF.

Comment se protéger des vols au bancomat ?

Que faire en cas de vol de carte au bancomat ?