Violence juvénile

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Face à la détresse de leurs enfants victimes de violences commises par d’autres jeunes, les parents peuvent se sentir démuni·e·s.

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Qu’est-ce que la violence juvénile ?

Violence juvénile

La violence juvénile peut revêtir toutes sortes de formes : psychique, physique ou sexuelle. Les actes de violence peuvent viser des personnes, des animaux ou même des choses. En général, lorsque l’on parle de violence juvénile, on ne fait pas de distinction entre les actes commis par de jeunes adultes (de 18 à 25 ans) ou par des mineur·e·s (jusqu’à 17 ans). Néanmoins, la justice n’intervient pas de la même manière pour les délits commis par des mineur·e·s. En effet, le droit pénal des mineur·e·s vise davantage la resocialisation des délinquant·e·s que la punition pour leurs actes.

Comment prévenir la violence juvénile ?

Avant toute chose, il est important de discuter avec votre enfant. Dites-lui que, en cas de danger, elle ou il peut toujours demander de l’aide à la police en appelant le 117.

Dans la vie de tous les jours :

  • Demandez souvent à votre enfant comment se passent ses journées, comment iel se sent à l’école ou sur son lieu d’apprentissage, et quelles sont ses performances ou ses difficultés par rapport aux attentes et aux résultats.
  • Montrez-vous intéressé·e par ses ami·e·s et ses loisirs.
  • Posez des limites en les définissant ensemble et en fixant des règles de vie commune. Il est important que vous respectiez également ces règles.
  • Apprenez à votre enfant à être responsable dans la gestion de son argent. Soyez attentif·ve si elle ou il change ses habitudes et/ou exprime le souhait de recevoir plus d’argent de poche.
  • Veillez à son utilisation des médias, en d’autres termes, au temps passé devant la télévision ou sur internet. Convenez ensemble de la durée et de la fréquence de sa consommation des médias.

A l’école et sur le lieu d’apprentissage :

  • Dialoguez régulièrement avec les enseignant·e·s ou les responsables d’apprentissage au sujet de votre enfant.
  • Renseignez-vous auprès de l’école sur les possibilités en matière de conseil pédagogique, de formation des parents et de soutien en cas de problèmes éducatifs.
  • Profitez des occasions qui permettent de rencontrer d’autres parents. Par exemple lors de soirées de rencontre avec les parents ou d’autres manifestations.
  • Écoutez avec attention votre enfant si elle ou il vous parle de violence à l’école ou encore lors de ses loisirs, de ses activités sportives ou de ses sorties.

Que faire si votre enfant est victime de violence juvénile ?

Lorsque des enfants ou des adolescent·e·s sont victimes d’actes de violence juvénile,  les  parents  et  les autres  personnes  proches  doivent  se  montrer  particulièrement  compréhensif·ve·s.  Aider  autrui  commence toujours par offrir une écoute attentive. C’est en créant un climat de confiance que les jeunes sont encouragé·e·s à parler de leurs expériences. Beaucoup d’enfants et d’adolescent·e·s ayant subi, ou subissant, des violences ont peur ou honte de révéler leur vécu. Souvent, les jeunes se taisent aussi par peur des représailles de la part des agresseur·euse·s.

  • Montrez-vous intéressé·e quand votre enfant vous parle d’actes de violence, si votre enfant fait allusion à de telles expériences, ou si vous avez remarqué que son comportement a changé.
  • Discutez avec votre enfant, écoutez-le·a et ne vous emportez pas si vos soupçons s’avèrent être justifiés.
  • «  Se défendre » signifie également, après consultation d’un service spécialisé, porter plainte afin que l’injustice subie soit connue et que l’auteur·e de l’agression soit poursuivi·e.
  • Expliquez à votre enfant qu’elle ou il peut éviter d’être confronté·e à des comportements agressifs, en ne répondant pas aux provocations ou aux injures et en s’éloignant en cas de situation critique. Se détourner d’un·e agresseur·euse n’est pas synonyme de lâcheté, mais c’est un moyen de se protéger.

N’hésitez pas à consulter des spécialistes. Par exemple, les services scolaires ou de psychologie scolaire, les centres de consultation pour l’aide aux victimes et les brigades de la jeunesse de la police.

Centres de consultation

  • Ciao.ch représente une plateforme de conseil en ligne et d’information pour les jeunes dirigée par des professionnel·le·s.
  • Pro Juventute s’engage pour les droits des enfants et des adolescent·e·s ainsi que pour l’amélioration de leur vie quotidienne, et les aide dans des situations difficiles.
  • Addiction Suisse conçoit et réalise des projets de prévention en rapport avec les addictions, dont on sait qu’elles peuvent aussi constituer un problème pour les jeunes.
  • Formation des parents.ch donne des conseils pour l’éducation et l’adolescence.

Source : Prévention suisse de la Criminalité

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