Cette forme de vente n’est pas malhonnête en soi, mais certain·e·s peuvent utiliser ce prétexte pour entrer chez vous et/ou vous escroquer.
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Le démarchage à domicile consiste à se déplacer directement au domicile de la clientèle potentielle afin de lui vendre des produits ou des services.
Comment reconnaître un démarchage abusif ou malhonnête ?
Souvent, les escrocs ou voleuses et voleurs vont adopter certains comportements caractéristiques de leur démarche malhonnête. Voici quelques indices qui pourraient les trahir.
- Emploi d’un ton insistant et urgent pour entrer dans le logement ;
- Utilisation abusive de noms d’entreprises ou de marques connues (qui inspirent confiance) ;
- Présentation d’articles « inédits » avec des emballages « tape-à-l’œil » et à des prix surfaits ;
- Promesses de longues garanties sur les produits proposés ;
- Les cordonnées de la société en question ne sont pas communiquées ou sont fausses.
Nos conseils de prévention
De manière générale, quelques gestes simples peuvent vous prémunir d’un démarchage malhonnête ou insistant.
- Si vous le pouvez, vérifiez par le judas/visiophone qui sont les personnes qui souhaitent vous parler et combien sont-elles.
- Ne faites pas justice vous-même et gardez votre calme. Si une démarcheuse ou un démarcheur vous importune, fermez votre porte. Rien ne vous oblige à leur acheter quelque chose, ni même à leur parler.
- Réclamez une identification. La personne est censée être identifiable, notamment au moyen d’un badge d’identification comportant (au minimum) son nom, son prénom et le nom de la société qui la mandate.
- Ne laissez pas quelqu’un vous pousser à conclure un achat dans la rue ou sur le pas de votre porte. Demandez plutôt un temps de réflexion avant de prendre une décision.
- Ne laissez personne entrer dans votre logement.
- Ne signez aucun document avant d’en avoir pris entièrement connaissance (y compris et surtout les clauses en petits caractères) et de l’avoir parfaitement compris.
- Si votre interlocutrice ou interlocuteur se montre insistant·e ou menaçant·e, appelez la police au 117. Déposez auprès de celle-ci une plainte pénale si un préjudice a été commis.