Radicalisation et extrémisme violent

Accueil - Criminalité - Radicalisation et extrémisme violent

En cas d’inquiétudes, doutes ou questions sur la radicalisation et l’extrémisme violent, il est possible de contacter un dispositif vaudois spécialisé.

S’inscrire à la newsletter

Que signifient radicalisation et extrémisme violent ?

radicalisation

La radicalisation est un processus par lequel une personne adopte des positions toujours plus extrêmes sur les plans politiques, sociaux ou religieux pouvant aller jusqu’au recours à la violence extrême pour atteindre ses buts.

Le processus de radicalisation n’est pas linéaire et prédéterminé. Au contraire, il constitue un cheminement dont certains facteurs individuels, collectifs, sociaux ou psychologiques peuvent favoriser le déclenchement. Un seul évènement n’est pas suffisant pour expliquer ce processus. Il est plutôt le résultat d’une convergence entre un parcours individuel et un système de croyances justifiant le recours à la violence. Celui-ci peut être exacerbé par la perception d’une menace identitaire et morale. De même, il est susceptible d’être attisé par les réseaux sociaux (physiques ou virtuels). Il est souvent difficile de dire avec certitude pourquoi une personne commence à s’intéresser à des mouvements radicaux. En réalité, il n’existe pas de profil type de candidat·e·s à la radicalisation.

Des activités extrémistes violentes sont des actions menées par des organisations qui rejettent les fondements de la démocratie et de l’État de droit et qui commettent, encouragent ou approuvent des actes de violence pour atteindre leurs buts.

Les différentes formes de radicalisation, expliquées simplement.

Dispositif vaudois de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent

La permanence téléphonique gratuite, au 0800 88 44 00, est à disposition de l’ensemble de la population vaudoise. Elle est destinée aux personnes qui seraient confrontées à des inquiétudes, doutes ou questions. Par ce biais, il leur est possible de signaler des situations estimées problématiques et d’obtenir des réponses à leurs interrogations. Cette permanence téléphonique est assurée par des collaborateur·rice·s de la Centrale d’Engagement et de Transmission (CET) de la Police Cantonale Vaudoise. Ces personnes sont spécialement formées à cet effet.

Un formulaire de contact est également disponible sur le site internet de l’Etat de Vaud. La stricte confidentialité des demandes et coordonnées des personnes qui procèdent à un signalement, par téléphone ou internet, est garantie.

Le groupe pluridisciplinaire assure la prise en charge de cas individuels ainsi que leur suivi. Ce groupe opérationnel est présidé par le Préfet du district de Lausanne. Il peut, au besoin, recourir à des partenaires externes en vue de proposer les mesures nécessaires à désengager et à réintégrer les personnes impliquées dans des processus de radicalisation et d’extrémisme violent.

Une politique de grande ampleur

Ce dispositif s’intègre dans la mise en place d’une politique publique coordonnée en matière de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent. Son objectif est de prévenir la rupture familiale, scolaire ou professionnelle. Il a aussi pour but de maintenir le lien avec les personnes qui pourraient se tourner vers des idéologies ou des mouvements politiques, sociaux ou religieux extrémistes et violents. Par ailleurs, il s’inscrit également dans le cadre des mesures recommandées par le Plan d’action national de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent.

Sources : Confédération suisse et Etat de Vaud

Site utile

Pôle de compétences sur les questions religieuses et idéologiques Rhizome

Sujets connexes