Certaines installatrices ou installateurs ainsi que des vendeuses et vendeurs d’alarmes, adoptent parfois des techniques de vente agressives. Elles et ils utilisent des arguments trompeurs pour conclure des contrats. Nous vous offrons des éclaircissements et des conseils pour prendre une décision éclairée.
Comment éviter les pièges des ventes d’alarmes ?
Quels arguments trompeurs sont utilisés pour vendre des alarmes ?
Premièrement, contrairement aux affirmations de certaines publicités, la police ne recommande aucun produit spécifique, en accord avec la Loi sur la Police cantonale du 17 novembre 1975 sur le principe de stricte neutralité commerciale. Dire que la Police recommande un produit spécifique est donc faux.
Les vendeuses et vendeurs avec peu de scrupules utilisent souvent ces arguments :
- Elles et ils augmentent le sentiment d’insécurité en montrant des documents relatant des faits divers violents.
- Elles et ils affirment faussement un lien direct entre une centrale d’alarme privée et la police, promettant une intervention rapide.
- Elles et ils prétendent, sans fondement, que les signaux d’alarme de leur système sont traités en priorité.
- Elles et ils annoncent incorrectement la gratuité de l’installation de l’alarme.
Comment choisir le bon système d’alarme ?
La Police cantonale vaudoise vous conseille de :
- Demander des devis à plusieurs entreprises renommées et prendre le temps de les comparer.
- Opter pour une entreprise certifiée SAI, dont vous pouvez trouver la liste sur le site de l’Association suisse des constructeurs de systèmes de sécurité (SES).
- Vous renseigner sur les dispositions légales du traitement des alarmes applicables dans le canton de Vaud. Vous trouverez un condensé sur le site de la Police cantonale.
A quoi dois-je faire attention si j’installe un système d’alarme ?
Dans le canton de Vaud, les propriétaires d’alarmes électroniques doivent vérifier que l’alarme s’est déclenchée pour une raison valable avant l’intervention de la police (obligation réglementaire de la « levée de doute »). La police peut facturer des frais de 500 à 1000 francs pour de fausses alertes.