Tuning

Les voitures tunées c’est bien, les voitures en conformité c’est mieux ! Le tuning est très encadré en Suisse, les règles ne sont d’ailleurs pas toujours très simples à comprendre.

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Le tuning qu’est-ce que c’est ?

Tuning

L’objectif premier du “tuning” est de personnaliser une voiture ou un deux-roues, mais aussi d’améliorer ses performances. L’aspect visuel du tuning se caractérise en règle générale par l’installation d’accessoires à l’extérieur du véhicule. Par exemple, des éléments de carrosserie, des suspensions, des ailerons, des béquets, des jantes ou encore des vitres teintées. A l’intérieur, des changements sont aussi opérés par les adeptes. Comme par exemple le changement du volant et des sièges, ou encore la pose d’un arceau de sécurité.

Pour ce qui est de l’augmentation des performances, elle repose en général sur le remplacement de pièces comme la ligne d’échappement ou l’admission d’air. On peut aussi “booster” sa voiture avec la modification de l’électronique qui gère son moteur. On appelle cette pratique le “Chips Tuning” et, comme beaucoup d’autres, elle est très encadrée par la loi.

Ni trop rapide, ni trop furieux…

En effet, il faut garder à l’esprit que toutes ces modifications ne sont pas toujours légales en l’état. Certaines doivent faire l’objet d’un contrôle avant usage, et donc d’une visite auprès du Service des Automobiles et de la Navigation (SAN). En règle générale, les éléments qui remplacent ceux d’origine doivent être homologués et réceptionnés pour le véhicule sur lequel ils sont installés. A ce titre, l’Association des Services des Automobiles (ASA) a émis deux documents. Ils commentent de façon précise les transformations qui sont autorisées tout comme les exigences qui sont requises. Cela aussi bien pour les automobiles (2a) que pour les motocycles (2b). Ces deux documents sont visibles sur le site de l’ASA en cliquant sur ce lien.

Quand puissance rime avec nuisance

Pour les adeptes, le son du moteur sonne comme de la musique à leurs oreilles. Dans cette optique, ces personnes cherchent donc toujours à le rendre plus fort. En revanche, cette augmentation créée des nuisances sonores qui ont des conséquences sur la santé des citoyen·ne·s. En effet, selon l’Office Fédéral de l’Environnement (OFEV), la nuit, ce sont plus d’un million de Suisses qui ont leur sommeil dérangé par le bruit de la route.

La plupart des polices de notre pays luttent contre ce type de bruits. Elles réalisent donc des contrôles ciblés à l’endroit de ces usager·e·s. Si une modification de l’échappement est constatée (échappement non homologué ou défaut de la chicane), les policier·e·s ont le droit d’immobiliser le véhicule et d’en saisir la ou les plaques d’immatriculation. Le·a détenteur·rice risque une amende assez salée qui peut être de plusieurs milliers de francs selon les cantons. De plus, il lui faudra aussi remorquer son véhicule à ses frais et le présenter au Service des automobiles pour récupérer sa ou ses plaques !  

Cet excès de bruit peut aussi être le fruit du comportement de certain·e·s conducteur·rice·s. Par exemple, lors d’accélérations dites “sportives” ou tout simplement à cause de coups de gaz inutiles. Le·a conducteur·rice qui est dénoncé·e pour des actes de ce type peut, en plus de l’amende, se voir retirer son permis de conduire.  

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