Sports d’hiver et sécurité

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Ski, snowboard ou luge, l’hiver décline les plaisirs de la glisse sous une multitude de formes. Cependant, pour nous tou·te·s, la préoccupation première devrait être d’éviter les accidents.

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Un échauffement important

Il est conseillé de s’échauffer durant dix à quinze minutes. Une courte séance de petits sprints, sautillements et flexions se révèle toujours utile, en particulier lorsque l’on s’est refroidi·e durant la montée en télésiège. Il faut ainsi garder à l’esprit que l’on passe une bonne partie de la journée de ski à faire la queue, à remonter des pentes ou à faire des pauses.

Règles de conduite de la FIS

Selon la jurisprudence, les règles de conduite émises par la FIS ont force de loi pour les usager·e·s des pistes

  1. Ne pas mettre autrui en danger ou lui porter préjudice.
  2. Descendre à vue. Adapter son comportement et sa vitesse à ses capacités et aux conditions.
  3. Respecter les skieur·euse·s et snowboardeur·euse·s en aval.
  4. Dépasser à une distance appropriée.
  5. S’engager et virer vers l’amont après un examen de l’amont.
  6. Stationner au bord de la piste ou à des endroits avec visibilité.
  7. Monter et descendre uniquement au bord de la piste.
  8. Respecter le balisage et la signalisation.
  9. Prêter secours, avertir le service de sauvetage.
  10. Parties impliquées dans un accident et témoins : faire connaître son identité.

Sports d’hiver sans risques : attention aux sources de distraction

Écouter de la musique à ski distrait l’attention. En effet, on n’entend pas les bruits environnants et le temps de réaction s’allonge, si bien que l’on se rend compte des dangers avec un certain retard.

De même, les caméras fixées sur les casques augmentent le risque d’accident. D’abord, elles déconcentrent les personnes qui utilisent un tel dispositif car elles orientent la tête en fonction de ce qu’elles veulent filmer, ce qui se fait aux dépens de l’attention requise par leur activité sportive. Ensuite, les personnes qui sont filmées peuvent être tentées de prendre plus de risques. Enfin, une telle caméra accroît le risque de blessures. Elle peut en effet agir comme un bras de levier en cas de chute et accentuer ainsi les forces qui s’exercent sur la tête.

Ainsi, lorsque vous pratiquez un sport d’hiver, profitez de la neige, du soleil et de la vue sans écouteurs dans les oreilles ni caméra sur la tête.

Attention aux avalanches !

Pour certain·e·s, il n’existe rien de plus excitant qu’une descente dans de la neige poudreuse. Néanmoins, le ski hors-piste implique un risque accru sous la forme d’avalanches. Pour cette raison, il est nécessaire de connaître les prévisions météo locales, d’avoir étudié les lieux et de demander conseil à des personnes qui connaissent bien le terrain, comme des moniteur·rice·s de ski. Par ailleurs, il peut se révéler très utile de suivre préalablement un cours sur les avalanches. Quoi qu’il en soit, mieux vaut remettre à plus tard une sortie hors-piste au moindre doute. Les accidents d’avalanche constituent souvent le résultat d’un excès de confiance associé à une mauvaise évaluation des risques.

Redescendre pour l’après-ski

Que ce soit café au whisky, thé au rhum ou toute autre spécialité hivernale qui « réchauffe », l’alcool fait pour beaucoup partie intégrante de l’après-ski. Malheureusement, plus d’un accident sur cinq survenu sur les pistes est causé par un abus d’alcool. Sachant cela, l’option la plus sûre reste de rejoindre la vallée avant de consommer de l’alcool.

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