Fête sans prise de tête

Accueil - Sécurité & loisirs - Fête sans prise de tête

Pour la sécurité des fêtard·e·s

S’inscrire à la newsletter

Résumé

Faire la fête, oui, mais faire attention aussi ! Pour que ces moments de réjouissance restent de bons souvenirs, voici quelques conseils. En effet, avant de pouvoir profiter de la soirée sans prise de tête, il vaut mieux prendre quelques précautions. Cet article vous propose donc de bien préparer votre soirée et votre retour, avant même de partir. En effet, une fois sur place, surtout en consommant de l’alcool, il sera compliqué de penser à certaines choses. Il vaut donc mieux tout prévoir avant. Apprenez ensuite comment garder le contrôle et vous protéger, vous et vos ami·e·s, de situations potentiellement menaçantes, voire dangereuses. Enfin, vous trouverez également dans cet article des instructions pour savoir quel comportement adopter lorsqu’un incident se produit, sans toutefois menacer votre propre sécurité.


Se préparer

Avant de sortir faire la fête, il vaut mieux bien se préparer. Ainsi, pensez entre autres à prévoir tout incident et préparer votre retour. Cela pourrait vous éviter quelques mauvaises surprises ! Une fois sur place, notamment après avoir consommé de l’alcool, il sera compliqué de penser à tout cela raisonnablement.

  • Pensez à recharger votre téléphone avant de partir. Ainsi, vous pourrez rester joignable et contacter un taxi, ou les services d’urgence en cas de besoin.
  • À moins de prévoir un repas au cours de la soirée, ne partez pas le ventre vide, surtout si vous prévoyez de boire de l’alcool. Buvez également beaucoup d’eau.
  • Évitez le « binge-drinking », qui consiste à boire un maximum d’alcool avant même de sortir.
  • Prévenez au moins un·e proche du lieu où vous vous rendez et de votre programme (changements de lieu, moyens de transport pour rentrer, etc.).
  • Planifiez votre retour, avant même d’être parti·e !
    • Si vous rentrez à pied, prévoyez un chemin sûr, cela vous permettra de réduire le risque d’être victime d’une infraction.
    • Sinon, choisissez un·e « conducteur·rice désigné·e » qui ne boira pas d’alcool pendant la soirée, et qui pourra vous ramener chez vous en toute sécurité.
    • Vous pouvez également prévoir de prendre un taxi, vous renseigner sur les offres telles que celles de Nez rouge ou demander à un·e ami·e de vous héberger pour la nuit.
    • Si vous rentrez à pied, prévoyez un chemin sûr, cela vous permettra de réduire le risque d’être victime d’une infraction.
  • Les armes restent à la maison !

Garder le contrôle

Si une situation s’avère délicate, il peut être vital d’écouter son intuition, de garder la tête froide et d’adopter les bons comportements.

  • Ecoutez votre instinct : si vous avez l’impression qu’une personne, un endroit ou une situation sont menaçant·e·s, évitez-les. 
  • Ne répondez pas aux provocations et gardez vos distances.
  • Vouvoyez votre interlocuteur·rice. Cela permet de montrer clairement aux passant·e·s que vous ne connaissez pas cette personne qui vous importune, ou vous agresse. Les personnes autour de vous peuvent ainsi voir qu’il ne s’agit pas d’une situation anodine (telle que des ami·e·s qui plaisantent), et que des limites ont été dépassées.
  • Empêchez aussi vos ami·e·s de commettre des actes irréfléchis. Parfois, une personne peut rapidement se retrouver dans une situation délicate, voire dangereuse, en agissant sur un coup de tête. De plus, sous l’influence de l’alcool, le risque de devenir auteur·e ou victime d’une infraction est plus grand.
  • Inquiétez-vous si l’un·e de vos ami·e·s disparaît soudainement, et alertez les personnes présentes (membres du personnel, vigiles, agents de sécurité et de police).
  • Si vous ne vous sentez pas en sécurité, si vous remarquez ou ressentez quelque chose d’anormal, n’hésitez pas à solliciter de l’aide de vos ami·e·s ou de membres du personnel de l’endroit où vous vous trouvez.
    • Demandez à parler à Angela, ou à prendre un angel shot ! De nombreux lieux de divertissement forment leur personnel pour répondre à cette demande spéciale. Il s’agit d’un nom de code, qui vous permet d’alerter les membres de l’équipe qui vous mettront en sécurité, vous accompagneront jusqu’à votre voiture/taxi ou appelleront la police, selon vos demandes.

Aider

Si vous voyez une personne en détresse, ne la laissez pas livrée à elle-même. L’indifférence peut tuer ! Apportez-lui votre aide, sans vous mettre en danger bien sûr.

  • Observez la scène et interrogez-vous : « puis-je aider ? », « que se passe-t-il ? ». Cela vous permet de mieux appréhender la situation. Vous serez davantage en mesure d’agir.
  • Tentez d’apaiser les tensions. Calmez les personnes impliquées tout en maintenant une certaine distance avec celles-ci.
  • Ne vous interposez pas. N’intervenez pas activement, surtout si vous êtes alcoolisé·e, ou que les émotions vous emportent.
  • N’hésitez pas à chercher du soutien. Interpellez les témoins et demandez-leur d’appeler la police, au 117. Parfois, une personne a besoin qu’on l’interpelle de la sorte pour sortir de son indifférence ou sa stupeur, et pouvoir aider.
  • Mémorisez l’apparence de l’auteur·e (ou des auteur·e·s). Notez ses vêtements, sa taille, son apparence physique, et surtout ses signes distinctifs. Il peut s’agir d’une tâche de naissance, d’une cicatrice/blessure, de tatouages ou piercings, de bijoux, ou toute autre chose qui vous paraît caractéristique. Si l’auteur·e se déplace avec un véhicule, notez le type de véhicule et sa couleur, ainsi que, si possible, sa plaque d’immatriculation.

Une fois le danger éloigné

Ne vous mettez pas en danger. Une fois les agresseur·euse·s parti·e·s, venez en aide aux personnes blessées le plus rapidement possible.

  • Occupez-vous des victimes. Vous trouverez ici quelques conseils pour appliquer les premiers secours. Il est également possible de suivre une formation à cet effet.  
  • Si cela n’a pas encore été fait, alertez immédiatement la police au 117, ou demandez à un·e autre témoin de le faire.
    • Une fois un·e opérateur·rice au bout du fil, expliquez ce qu’il s’est passé. Restez concis·e, et ne donnez que les informations les plus importantes : qui (personnes blessées, armées, etc.), où, quand, comment (résumez l’agression, décrivez les blessures, etc).
    • Ne terminez l’appel que si vous êtes sûr·e d’avoir été bien compris·e.
    • De même, si l’opérateur·rice vous donne des indications, par exemple pour aider une personne blessée en attendant les secours, assurez-vous de ne terminer l’appel que si vous êtes sûr·e d’avoir bien compris ce qui vous a été demandé.
    • Après l’arrivée de la police sur place, fournissez-lui le plus de détails possible. Si vous avez le temps avant qu’elle n’arrive, vous pouvez noter ces détails (sur un papier ou sur votre smartphone), si vous avez peur de les oublier.

Source : Police cantonale bernoise.

Articles en lien